« Lights of China – 中国光影 », une exposition de photographies de Fred Dufour

Après KANG de Gilles Sabrié en 2016, l’Institut Confucius présente « Lights of China – 中国光影 » du 22 septembre au 24 novembre 2017, une exposition du photographe Fred Dufour à découvrir en deux parties, à l’Institut Confucius (22 allée François Mitterrand) et sur les grilles de l’Hôtel de Pincé (rue Lenepveu), édifice abritant des collections de pièces anciennes asiatiques et notamment chinoises.

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L’exposition LIGHTS OF CHINA nous transporte dans une Chine en mouvements et témoigne d’une société partagée entre attachement à la tradition et désir de modernité. Dans ce récit de contrastes du quotidien, l’artiste décode les transitions chinoises et nous livre une forme contemporaine de poésie.

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Né à Lyon en 1975, Fred Dufour est photoreporter. Après une formation en arts appliqués, il travaille comme secrétaire de rédaction pour le journal Lyon Capitale avant de devenir photographe et éditeur. En 2002, il intègre l’Agence France Presse (AFP) à Dijon et s’intéresse aux événements politiques et sportifs nationaux. En 2006, il est nommé staff photographer au sein de l’agence. Il couvre des sujets sensibles : séisme de 2010 à Haïti, Printemps Arabe en Tunisie, en Libye, conflits au Mali et en Centrafrique…

Depuis 2015, Fred Dufour vit à Pékin. Son travail l’oriente vers une photographie documentaire visant à illustrer la Chine au quotidien. Il est régulièrement publié dans des journaux et magazines tels que The Times, The Guardian, Stern, Le Monde

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D’après Fred Dufour, « en Chine, le beau côtoie le laid, le sombre côtoie le clair. Tout est à la fois simple et compliqué. C’est lorsque tout s’oppose que je commence à m’intéresser à cette transition des choses entre elles, ce moment où tout bascule. Je parviens à me détacher de la normalité et de ce que l’on veut me faire voir pour rechercher ces instants suspendus. Pékin est tel un décor de théâtre. Le moindre recoin d’un restaurant, la moindre ruelle mal éclairée… Je deviens invisible devant ces scènes. Mon éthique journalistique ne me permet pas de mettre en scène, alors j’accroche mon regard sur les plus petits détails qui, assemblés les uns aux autres, vous transportent dans ma Chine à moi ».

Une exposition présentée par l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers, avec le soutien de la Ville d’Angers et de la Direction des Musées d’Angers.