#SINANGERS : le Twapéro de l’Institut Confucius, le 6 février 2014 à 19h30 au Matt Murphy’s à Angers

Commencez l’année du Cheval au galop et découvrez l’univers des Geeks chinois !

Twitter et Facebook n’ont qu’à bien se tenir. Après les réseaux sociaux américains, leurs rivaux asiatiques, hyper populaires sur leur continent, partent à la conquête des internautes européens, comme le japonais Line ou le chinois WeChat.

156_1

A l’occasion d’une édition #twaperoangers spéciale Nouvel an chinois 2014, l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers @IC_PLA vous invite à ce premier Twapéro de l’année. Venez découvrir  et échanger au Matt Murphy’s sur les différents réseaux chinois. La communauté universitaire chinoise sera au rendez-vous pour des démonstrations en temps réel. Saurez-vous les convaincre de rejoindre Twitter de votre côté ? Des accès internet et des outils informatiques seront sur place afin de les aider à ouvrir un compte.

Le Hashtag de la soirée sera #SINANGERS

Focus sur :

Twitter-like : Avec respectivement 507 et 500 millions d’utilisateurs, Tencent Weibo et Sina Weibo sont incontournables en Chine. Weibo signifie microblogging en chinois. Ces deux plateformes sont en fait un mix entre Facebook et Twitter. Même si Tencent Weibo possède plus de membres, c’est vraiment Sina Weibo qui domine le marché.

twitter-weibo

Facebook-like : 4 des 10 réseaux sociaux les plus utilisés en Chine sont plus ou moins des clones de Facebook. On peut donc citer Tencent’s QZone avec ses 712 millions de membres, Tencent’s Pengyou (259 millions), Renren (172 millions), et Kaixin 001 (113 millions). Tous ces sites se concentrent d’avantage sur le partage d’informations sociales, d’albums photos et de jeux. Au départ, très populaires, ils sont désormais relayés au second rang derrière les plateformes de microblogging.

微信logo

Whatsapp-like : Crée par la puissante société Tencent, WeChat (Weixin en chinois) est également incontournable. Avec 260 millions d’utilisateurs en Chine et 40 millions dans le Monde c’est l’application préférée des chinois pour communiquer entre eux. Mais WeChat n’est pas seulement une application basique de messagerie instantanée, elle permet aussi d’avoir un petit espace personnel qui ressemble à Instagram ou encore de faire de rencontres avec d’autres utilisateurs via différentes fonctions.

Et puisqu’il s’agit de l’entrée dans l’année du Cheval, et que cette rencontre doit-être festive, la communauté chinoise vous surprendra avec des spécialités culinaires réalisées maison afin de pouvoir échanger et picorer en toute amitié dans un univers revisité aux couleurs de la chine !

Nous préparons vos badges, inscriptions obligatoires ! Votre badge sera en caractères chinois !

Compte Twitter de l’Institut Confucius : https://twitter.com/IC_PLA

« Le Souffle du Pinceau, Calligraphies – Peintures »

Après une exposition sur l’écriture chinoise à Cosmopolis en 2008 qui présentait l’univers des caractères, source de fascination pour l’imaginaire occidental, l’association Atlantique Nantes Chine, a choisi d’aborder cette fois les formes artistiques les plus valorisées dans la culture chinoise : la calligraphie et la peinture.

visuel_souffle_du_pinceau

L’exposition « Le Souffle du Pinceau », conçue par Atlantique Nantes Chine en partenariat avec l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers, présentera plusieurs artistes qui vivent et créent dans la région, et pour certains y enseignent : Zhuang Wenjue, Zheng Yalin, Rofu et Nicole Senlis. Ce sera aussi l’occasion de découvrir les œuvres de l’artiste du Shandong Song Wenjing, dont l’Institut Confucius organise la venue. Grâce à la collaboration de l’association rennaise Encres de Chine, seront associées à la présentation, des peintures et des calligraphies de He Yifu, décédé en 2008, dont plusieurs publications aux éditions Ouest-France ont permis de révéler l’œuvre picturale et calligraphique.

He Yifu 20131126_152032_resized DSC_0015 Rofu la patience de l'eau 2

En Chine, la calligraphie et la peinture traditionnelle sont considérées, avec la poésie, comme les arts majeurs. En invitant les visiteurs à cette immersion dans la culture graphique chinoise, l’exposition souhaite rendre accessible une approche artistique radicalement différente. Au fil du parcours le visiteur pourra découvrir comment les artistes présentés – Chinois ou Occidentaux nourris de culture chinoise – puisent dans cette histoire de l’art trois fois millénaire aussi bien dans l’esprit que dans les thèmes choisis. L’aventure artistique personnelle que chacun mène aujourd’hui joue avec le geste du pinceau et la richesse de toutes les nuances de l’encre pour se déployer sur le papier. Au travers des œuvres qu’ils nous proposent de découvrir, sans nul doute réussissent-ils à transmettre l’esprit de la culture chinoise.

N Senlis atelier 3 DSC_0007

L’exposition sera présentée à Cosmopolis, lieu central et bien connu du public nantais, adapté par ses dimensions et la distribution de ses espaces à la mise en valeur des productions artistiques de ces six artistes. Des éléments didactiques accompagneront la présentation de leurs œuvres pour faciliter l’approche d’un large public « curieux de la Chine ». Un effort particulier sera fait, pour intéresser les jeunes et les scolaires, en particulier les collégiens et lycéens sinisants des établissements nantais et des Pays de la Loire, à travers des ateliers de pratique et des animations.

Autour de l’exposition à Cosmopolis :

  • « Découverte poésie chinoise »
    Par Encres de Chine pour évoquer les liens entre la poésie, l’écriture, la calligraphie et la peinture. Performance de calligraphie en direct. Participation 5€.
    Vendredi 10 janvier 20h30.
  • Feuilles d’Orient et projection de « The Pillow Book » (126′)
    Soirée avec le club de lecture d’Atlantique Nantes Chine autour du livre « Mer d’Encre » de Richard Weihe suivie à 20h30 de la projection du film de Peter Greeneway « The Pilllow Book ». Participation 5€.
    Mercredi 15 janvier à 18h30.
  • « Maîtrise du trait & vie des lignes : la danse du pinceau chinois »
    Conférence audiovisuelle par le sinologue Cyrille Javary.
    Jeudi 16 janvier 20h30.
  • « Souffles cosmiques et peinture chinoise traditionnelle ou comment le ying/yang et le vide créent le microcosme d’une peinture chinoise »
    Conférence par Martine Larbat, maître de philosophie, anime des séminaires sur la pensée et l ‘énergétique chinoise. Participation 5€.
    Jeudi 23 janvier 20h30.
  •  Démonstrations par les artistes-exposants et ateliers de pratique de calligraphie et de peinture
    Samedis 11, 18, 23 janvier de 15h à 17h – à partir de 16 ans – Inscriptions : 02 51 84 36 70.
    Participation 7€
    Scolaires : contact Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers : bienvenue@confucius-angers.eu

Espace Cosmopolis : 18 rue Scribe Nantes – passage Graslin. Tél 02 51 84 36 70
Ouverture : lundi – vendredi 13h30 – 18h / samedi – dimanche 14h – 18hSaison Chinoise - Couleur

L’exposition s’inscrit dans la programmation de la Saison chinoise en Pays de la Loire 2013-2014, organisée par la Région, à l’occasion du 50e anniversaire des relations entre la France et la Chine.

 

Un projet « Made in China » pour la Compagnie à

La Compagnie à est créée en décembre 2003 par Dorothée Saysombat et Nicolas Alline. Basée à Angers, cette compagnie est née de la volonté d’explorer les formes d’écritures vivantes, à travers le lien entre comédien et objet manipulé, le rapport au public, au son et à l’espace.

Du 11 au 25 novembre 2013, la Compagnie à s’est rendue en Chine dans le cadre du projet artistique « Made in China », guidée par Lucie Brosset-Jolinon du Pavillon Rouge des Arts. Suite à un incident lors du montage d’un spectacle à Nantes juste avant le départ, Nicolas Alline n’était pas en mesure de participer au voyage, mais Dorothée Saysombat a tout de même relevé le défi ! Durant son séjour, Dorothée a rencontré de nombreux artistes chinois, mais également des partenaires potentiels du projet « Made in China », spectacle qui sera présenté en Chine à l’horizon 2015 par le festival Croisement(s) et les Alliances françaises.

2 193

Une semaine d’ateliers a été organisée au Penghao Theatre de Pékin avec 18 participants chinois, venus de tous horizons (acteurs de l’Opéra de Pékin, étudiants à l’Académie des arts traditionnels de Chine, acteurs professionnels, architectes, illustrateurs, danseurs, animateurs…). Les ateliers offraient une découverte du théâtre d’objets à travers des exercices ludiques d’improvisation (collectifs et en solo) et de mise en jeu avec des objets.

86

L’objectif étant également d’échanger avec des artistes chinois, de se rencontrer dans des processus de travail, de recherche, de partager une méthode de travail. Le 16 novembre 2013, une restitution  a été proposée devant une quarantaine de personnes. Ce séjour fut également l’opportunité de rencontrer des acteurs de la scène artistique et culturelle de Pékin, dont l’artiste Liu Bolin récemment exposé au Grand Théâtre d’Angers par l’Institut Confucius !

5

Rencontre avec l’artiste Liu Bolin

Dorothée s’est également rendue dans la province du Shandong (jumelée depuis 2005 avec les Pays de la Loire), en particulier à Jinan et Yantai, accueillie respectivement par l’Alliance française de Jinan et le Centre des Arts de Yantai, afin de poursuivre les échanges et d’envisager d’autres lieux de représentations pour le projet « Made in China ».

4 7

Ce séjour a permis de sensibiliser les artistes et les acteurs culturels au projet. Une seconde mission est prévue à l’horizon 2014 afin d’approfondir ces rencontres et d’engager des artistes professionnels dans le projet sur le long terme. Ce projet est soutenu par la Région Pays de la Loire et la Ville d’Angers.

Les littoraux, kaléidoscopes pour comprendre les mutations rapides de la société chinoise contemporaine

Depuis le début des années 2010, plusieurs journaux français ont consacré des articles, voire des dossiers, aux littoraux de la République populaire de Chine. Ce regard sur la côte chinoise informe clairement sur ce qui intrigue, et rassure parfois, aujourd’hui, dans la pratique de la plage et des bains de mer en Chine. Sont mis en exergue la pratique de l’immersion habillée avec un costume appelé « face-kini », la construction de marinas destinées aux plus (nouveaux) riches citadins, la blancheur de la peau érigée en canon de beauté. La conférence revient sur ces aspects posés comme problématiques, à partir de recherches de terrain en sciences sociales, conduites depuis 2010 sur différents littoraux de Chine, afin de donner un éclairage sur ce que les littoraux permettent de nous apprendre sur la société chinoise contemporaine. Nous montrerons que les littoraux sont des espaces récemment mis en tourisme suite à l’accroissement du temps libre, où se jouent en miniature les tensions visibles entre le Parti et la société, mais où se développent aussi de nouvelles pratiques corporelles tel le bronzage.

Benjamin Taunay est géographe, Maître de Conférences à l’Université d’Angers, faculté ITBS-Esthua (Ingénierie du tourisme) et spécialiste du tourisme chinois. Ses recherches ont pour objectif de mieux comprendre la société chinoise contemporaine au moment où une importante partie de celle-ci accède aux pratiques recréatives, en Chine et à l’étranger.

Plage

Une conférence de Benjamin Taunay

Le jeudi 19 décembre 2013 à 18h30

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

Le vin chinois, utopie ou réalité ?

Etude des potentialités agro-climatiques viticoles de la Chine

De nombreuses surfaces agricoles sont aujourd’hui cultivées en vigne de cuve dans plusieurs provinces chinoises. Ces choix culturaux sont-il judicieux ? Existe-t-il en Chine des régions inexplorées qui présenteraient un intérêt viticole ? Quelles sont les caractéristiques de la viticulture chinoise contemporaine et à venir ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre plusieurs scientifiques et agronomes en Occident et en Orient. Après une brève présentation du paysage viticole chinois, des travaux de recherche en climatologie seront présentés. Premier objectif : Déterminer les régions favorables à la culture de la vigne en Chine, en délimitant les zones d’exclusion de la viticulture. Second objectif : Déterminer les régions favorables à la production de vin de qualité en Chine, en établissant des comparaisons et des corrélations entre climats de régions chinoises et climats de régions viticoles européennes.

Stanislas Basquin, agronome français spécialisé en viticulture-œnologie, prépare son diplôme d’œnologue (DNO) à la faculté de Montpellier. Ses principales thématiques de recherche depuis 2010 – développement de la viticulture en Asie et agro-écologie appliquée à la viticulture – lui ont permis d’acquérir une expertise des terroirs chinois. Il a mené en 2012 des recherches sur la proximité climatique entre terroirs chinois et européens au Centre de Recherche de Climatologie de Dijon (CRC).

Vigne

« Vigne » de GAO Shuang : www.gaoshuang.e-monsite.com

Une conférence de Stanislas Basquin

Le jeudi 21 novembre 2013 à 18h30

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

Exposition « Les plus belles affiches des Studios d’animation de Shanghai »

Vernissage le mardi 19 novembre 2013 dès 18h avec la projection de films d’animation des Studios de Shanghai. Entrée libre et gratuite.

En 1949, la République Populaire de Chine crée le Studio des Films d’Animation de Shanghai. Il réunit tous les professionnels de l’animation, du dessin de la bande dessinée, mais aussi des peintres traditionnels. Te Wei, co-fondateur de la structure, la dirigera jusqu’en 1986. Il est lui-même réalisateur ; son film IMPRESSION DE MONTAGNE ET D’EAU est une œuvre majeure de l’animation chinoise. Cette structure engage rapidement plus de trois cent personnes, dont les célèbres Frères Wan : Laiming, qui se passionne pour le dessin animé, Guchan, qui mettra au point la technique d’animation de papiers découpés, et Chaochen, le spécialiste des marionnettes.

1

Le Studio de Shanghai concentre ainsi toutes les compétences. Doté d’une mission de création d’oeuvres originales confiées à une équipe de calligraphes et peintres illustrateurs pour enfants, le Studio a pour tâche essentielle de réaliser, en priorité pour les enfants chinois, des films artistiques et éducatifs. La créativité s’exerce dès lors, à partir de la technique traditionnelle occidentale du dessin animé.

2

Pendant les années cinquante, et jusqu’au milieu des années soixante, les films d’animation connaissent une période florissante. Ils se détournent des modèles américains et s’orientent ainsi vers de nouvelles techniques comme le papier découpé, la peinture sur verre et surtout le dessin à l’encre de chine. L’apport du travail des frères Wan à ces nouvelles méthodes de travail est colossal. Mais la grande innovation et l’originalité résident dans l’invention et la mise au point (toujours mystérieuse) par Te Wei (et son équipe) du «lavis animé», puis du «lavis découpé» à la fin des années cinquante, puisées dans la tradition de la calligraphie et de la peinture chinoise utilisant encre de chine et aquarelle. Une esthétique unique au monde, découverte dans les festivals internationaux en 1960 avec LES TÊTARDS À LA RECHERCHE DE LEUR MAMAN qui animent les peintures de Qi Baishi, artiste très connu en Chine, spécialiste au siècle dernier de la flore et de la faune des étangs.

4

En 1965, durant les prémices de la révolution culturelle, Laiming Wan réalise LE ROI DES SINGES avec l’orchestre de l’opéra de Pékin. Bientôt, le gouvernement interdit le film. Si la production du Studio de Shanghai se poursuit, l’Etat la contrôle ; il faudra attendre la fin des années soixante-dix pour retrouver un souffle créatif. Après la chute de Mao, le Studio reprend son activité avec le retour de Te Wei. Le cinéma d’antan revient sur la scène internationale… Le cinéma chinois est toujours vivant, il ré-exploite les techniques traditionnelles mises en place avant la Révolution Culturelle. Les Chinois retrouvent leur goût pour les œuvres littéraires portées à l’écran. Le succès du PRINCE NEZHA TRIOMPHE DU ROI DRAGON, adaptation d’un roman classique, dépasse les frontières de la Chine, puisque le film est présenté hors compétition au Festival de Cannes de 1980. Quant au court métrage LES TROIS MOINES, de Ah Da, il remporte un prix en 1982 au Festival de Berlin. Le cinéma d’animation chinois commence ainsi à percer sur la scène internationale. Aujourd’hui, le Studio subit de plein fouet la concurrence internationale. Confronté à des difficultés économiques et à la diffusion des produits standardisés principalement «télé», il a perdu beaucoup de son âme, au profit de productions internationales formatées.

sceno

En Chine, les affiches de films d’animation ont toujours été rares. En effet, à Shanghai on produisait principalement des courts-métrages, projetés en première partie de séance, avant le long-métrage qui seul avait droit à une affiche. D’autre part, parce qu’ils étaient destinés aux enfants, ces films jouissaient d’un statut inférieur à celui de la fiction. Il a fallu que des amateurs hors de Chine commencent à s’y intéresser pour que les Chinois les regardent d’un autre œil.

Cette exposition rassemble les plus belles affiches des films des Studios d’animation de Shanghai. Elle s’inscrit dans le cadre du partenariat de l’Institut Confucius avec l’Abbaye de Fontevraud et le Centre de Documentation sur le Cinéma Chinois de Paris.

Exposition à l’Institut Confucius du 20 novembre au 31 décembre 2013.

Renseignements : 02 41 95 53 52 – bienvenue@confucius-angers.eu

3

Stradivaria et la soprano chinoise Zhang Zhang en tournée régionale

Saison Chinoise - Couleur

Dans le cadre de la Saison chinoise en Pays de la Loire 2013/2014, Stradivaria – Ensemble baroque de Nantes invite la soprano chinoise Zhang Zhang pour une tournée événement en novembre : Musique à la Cité Impériale – Regards croisés sur l’influence musicale européenne en Chine au XVIIIème siècle.

Stradivaria-credit-photo-Studio-Garnier-76835

Créé en 1987 et dirigé par le violoniste Daniel Cuiller, Stradivaria renoue avec la musique des grands compositeurs de l’époque baroque. L’Ensemble s’attache à interpréter ce répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en respectant l’exigence historique de ce patrimoine musical.

Rencontrée lors d’auditions à Beijing en octobre 2011, Zhang Zhang, jeune soprano, a participé à la tournée de Stradivaria en Chine en avril 2012 dans un programme où elle interprétait le Stabat Mater de Pergolèse aux côtés du haute-contre Jean-Michel Fumas. Zhang Zhang est diplômée du Conservatoire Central de Beijing où elle enseigne comme professeur de chant au sein du Département Opéra, la plus prestigieuse structure de formation supérieure à la musique classique en Chine.

Stradivaria

En introduction de ce concert dédié au croisement des cultures classiques européenne et chinoise, Stradivaria présentera deux pièces du répertoire sacré apportées par les pères Jésuites à Beijing autour des années 1600. Ces deux « canzoni » de Papini et Martini étaient chantées en chinois à l’office catholique de l’église du Beitang (Pehtang). L’une d’elles sera jouée à trois parties sur les instruments d’époque, la seconde sera chantée par la soprano Zhang Zhang, accompagnée d’un trio à cordes. Un chant traditionnel chinois est également au programme de cette première partie, ainsi que la sonate d’Arcangelo Corelli intitulée Follia, qui fut l’une des pièces présentées à la Cour Impériale au début du 18ème siècle.

stradivariaf

La seconde partie de ce concert mettra en valeur les qualités artistiques de deux jeunes solistes dans un répertoire baroque européen où se côtoient expression et virtuosité vocale et instrumentale.

Avantage adhérents ICPLA : chaque adhérent de l’Institut Confucius bénéficie d’un tarif réduit de 8 € pour le concert du 20 novembre 2013 au Grand Théâtre d’Angers (sur présentation de la carte d’adhérent).

*Dates et lieux des différents concerts :

– Saint-Jean-de-Boisseau (44) – Église, le 14 novembre 2013 à 20h30.
– Laval (53) – Le Théâtre, le 15 novembre 2013 à 20h30.
– Fontenay-Le-Comte (85) – Espace Culturel René Cassin, le 16 novembre à 20h30.
– Cholet (49) – Jardin de verre / Espace Théâtre, le 17 novembre à 17h.
– Nantes (44) – La Cité, Le Centre des Congrès / Auditorium 800, le 19 novembre à 20h30.
– Angers (49) – Le Grand Théâtre, le 20 novembre à 20h30.

Ateliers calligraphie de la Toussaint avec Wang Xinyi et Cai Yu, artistes taïwanaises

Le 23 octobre 2013, l’Institut Confucius accueillait Wang Xinyi et Cai Yu pour deux ateliers, un premier le matin avec les adultes, un second l’après-midi avec les enfants. Un événement organisé en partenariat avec l’Institut Confucius de Bretagne qui leur consacre une exposition.

Wang Xinyi compose des œuvres calligraphiques sur papier qui s’inspirent de l’esthétique et de la forme des pictogrammes, les ancêtres des caractères chinois actuels. Cai Yu, quant à elle, propose des tableaux et des bijoux dont les formes sont directement inspirées des pictogrammes antiques.

PictoSans titre

Cai Yu débute l’atelier en présentant ses œuvres. Les participants tentent de deviner quels caractères se cachent dans ses tableaux et bijoux. Ils prennent à leur tour le pinceau et tentent de créer leur propre œuvre à partir des modèles proposés.

P1060296 P1060301P1060316 P1060310

Wang Xinyi poursuit l’atelier en présentant un court film sur la légende et l’origine des signes astrologiques chinois (l’ordre de classement des 12 animaux)* ainsi que les pictogrammes représentant « l’eau », « la montagne », « le soleil », « la lune », etc. Les artistes en herbe apprennent à prononcer en chinois les pictogrammes présentés, puis tentent de les reproduire sur le papier en y ajoutant parfois de la couleur.

P1060341 P1060343P1060411 P1060391P1060397 P1060368

Les ateliers s’achèvent par la traditionnelle photo de groupe. Chaque participant est reparti, œuvres en mains, ravi d’avoir découvert ou approfondi ses connaissances !

P1060370 P1060413

* La légende des 12 signes chinois

La légende raconte que jadis en Chine, Bouddha aurait organisé une course entre les animaux, afin d’établir un système de repère dans le temps pour les hommes. Les animaux prirent donc le départ pour arriver premier auprès de Bouddha.

Avec sa force et sa robustesse, le bœuf aurait dû finir premier de la course, mais bon et confiant, il accepta de faire voyager le rat et le chat sur son dos…

Le rat fourbe et rusé, fit tomber le chat dans une rivière, le mettant alors totalement hors de course ; c’est de là que viendrait la mésentente entre chat et rat, ainsi que l’intolérance de l’eau pour les chats.

A quelques mètres de la ligne d’arrivée, une branche de bambou éjecta le rat et le propulsa devant le bœuf et c’est ainsi que le rat fût le premier à finir la course, suivi de très près par le bœuf.

Le tigre arriva troisième, suivi du lapin, puis du dragon, grand favori de la course car cet animal imaginaire est aussi bien à l’aise sur terre que dans les airs. Mais l’histoire rapporte que la générosité du dragon aurait fait qu’il provoqua la pluie pour un village touché par la sécheresse, lui faisant donc prendre du retard.

Le cheval arriva à grand galop, mais le serpent qui s’était caché dans sa crinière, bondit hors de celle-ci à quelques mètres de l’arrivée, en effrayant le cheval et prenant ainsi sa place.

La chèvre, le singe et le coq, ayant accompli le parcours ensemble, arrivèrent dans cet ordre à la fin de la course.

Le chien ayant perdu du temps à jouer dans la rivière, arriva ensuite auprès des autres animaux, suivi du cochon, qui ne s’étant pas réveillé, est parti en retard. Il clôtura ainsi la course.

Bouddha attribua donc une année à chaque animal, dans l’ordre de leur arrivée et c’est ainsi que le cycle des douze signes est né : rat, bœuf, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien et cochon.

 

Golo Zhao de retour à Angers !

En octobre 2012, l’Institut Confucius invitait l’illustrateur chinois Golo Zhao – célèbre pour le manhua « La balade de Yaya » – dans le cadre du festival PAS[S]AGE, en collaboration avec Le Quai. Publication des éditions Fei, « La balade de Yaya » relève d’une collaboration artistique entre un illustrateur chinois, Golo Zhao, et un collectif d’auteurs : Patrick Marty, Jean-Marie Omont et Charlotte Girard. Les 14 et 15 octobre 2013, profitant de sa venue en France, l’Institut Confucius a de nouveau invité Golo Zhao à Angers pour des ateliers avec des scolaires, en partenariat avec la librairie AZU Manga qui organisait une séance de dédicace.

P1060177

Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, l’Institut Confucius propose depuis la rentrée de septembre 2013 une découverte de la langue et de la culture chinoises à l’école primaire Marie Talet d’Angers à raison de 2 sessions par semaine, le lundi (CM1-CM2) et le jeudi (CE1-CE2). Le jeudi 14 octobre, Golo Zhao et l’équipe de l’Institut Confucius se sont rendus dans la classe de CE1-CE2 pour un atelier avec un invité un peu particulier !

Après avoir rappelé le contexte et l’intrigue de « La Balade de Yaya », Golo Zhao a guidé les élèves, trait par trait, pour dessiner les principaux personnages : Yaya, Tuduo et le petit oiseau Pipo. Cette rencontre a suscité beaucoup d’admiration mais aussi de nombreuses questions de la part des élèves, tant sur le parcours artistique de Golo Zhao que sur le travail exigeant requis pour réaliser ce manhua passionnant.

P1060191P1060175

Golo Zhao s’est ensuite rendu à libraire AZU Manga où un groupe de « fans » l’attendaient avec impatience pour obtenir une dédicace. A l’occasion de la sortie de l’intégrale des volumes 4-6 de « La balade de Yaya », l’artiste s’est prêté au jeu de la dédicace, heureux de partager avec ses lecteurs.

   P1060216P1060232P1060223P1060238

Le 15 octobre, Golo Zhao, l’équipe de l’Institut Confucius et Romain (Azu Manga) se sont rendus à l’école François Guilbault de Saint-Saturnin-sur-Loire pour 2 ateliers avec une classe de CE2-CM1 puis de CM1-CM2. Les sept volumes publiés à ce jour de « La balade de Yaya » étaient connus sur le bout des doigts par les élèves qui ont interrogé l’artiste sur la collaboration au sein d’une équipe artistique multiculturelle et plurilinguistique, les étapes de création d’un volume, les influences de Golo Zhao, etc. Les élèves avaient travaillé en amont avec leurs professeurs sur les expressions du visage, Golo Zhao les a guidés à dessiner la surprise, la peur, la joie, la colère.

  photo7photo1photo6

 Merci à tous les partenaires et tous les enfants pour leur joyeuse collaboration !

 

 

 

 

Les « coïncidences » de l’histoire : Jean Lurçat, la tapisserie et la Chine

Il existe un lien entre la Chine et Jean Lurçat (1892 – 1966), créateur de tapisserie français, dont l’œuvre Le Chant du Monde est exposée dans un Musée portant son nom à Angers.

52f700dfe7

Jean Lurçat, Champagne, 1959, 440 x 702 cm

En 1957, une exposition dédiée à Jean Lurçat est organisée à Pékin. Maryn Varbanov, jeune artiste bulgare qui faisait des études d’art en Chine, visite cette exposition et en ressort fort inspiré, s’adonnant dès lors à la création en tapisserie contemporaine. En 1959, il retourne en Bulgarie et crée le département de tapisserie contemporaine à l’Académie des Beaux-Arts de Sofia. Connu également sous son nom chinois, « Wan Man » (万曼), n’aura de cesse de tisser des relations entre la Chine et l’Occident.

2fb40dc5cb

Jean Lurçat, La Grande Menace, 1957, 447 x 878 cm

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, une nouvelle génération d’artistes émerge sur la scène artistique européenne et américaine, encouragée par l’idée d’un art total. Parmi eux, des artistes travaillant sur la tapisserie qui devient l’expression d’un langage plastique renouvelé : Zeisle (États-Unis), Amaral (Colombie), Abakanovic, Buiq, Jacobi et Varbanov (Europe de l’Est). La tapisserie sera dès lors considérée comme un art, telle une sculpture souple, brisant ainsi les frontières entre artisanat et art.

lurçat2

Maryn Varbanov, Arythmie, 1972, 150 x 240 cm

En 1969 et 1971, Varbanov est sélectionné pour participer à la Biennale de la tapisserie de Lausanne. Dans les années 1980, Varbanov se rend à Paris sur l’invitation du Ministère de la Culture ; il établit un atelier de tapisserie à la Cité internationale des arts. En 1985, il retourne en Chine et organise deux expositions (au nom de la sculpture souple) au prestigieux Musée national des Beaux-Arts de Pékin, puis il fonde un Institut de Recherche de Tapisserie Moderne à l’Académie nationale des Beaux-Arts de Hangzhou, dans la province du Zhejiang .

lurçat3

Maryn Varbanov, Sans titre, 1978, 130 x 120 cm

Les créations de Maryn Varbanov ont beaucoup été influencées par Jean Lurçat et le courant du réalisme socialiste de l’époque. En octobre 2013, une exposition lui a par ailleurs été consacrée à la Cité internationale des arts à Paris.

lurçat

Maryn Varbanov & Song Huai-Kuei

L’Institut Confucius remercie He Qian pour sa contribution.