L’hiver à Pékin – exposition & ateliers

Exposition d’Agnès Eymond 
du 15 avril au 7 juin
à la Bibliothèque Annie Fratellini

Album L’hiver à Pékin

Formée à l’Atelier de Sèvres à Paris puis à l’école des Beaux-Arts d’Angers, l’illustratrice Agnès Eymond se passionne pour les contes et les cultures à travers le monde.

Elle expose ses planches originales issues du livre L’hiver à Pékin, où elle met en lumière les poèmes de Jacques Allemand écrits lors d’un voyage en Chine.

 


Atelier découverte de l’encre de Chine
le samedi 15 avril à 15h
à la Bibliothèque Annie Fratellini


Initiation à l’encre de Chine avec Agnès Eymond. Viens t’essayer à cette technique avec l’illustratrice de l’album L’hiver à Pékin.

Tout public, enfants, adultes, à partir de 7 ans.
Réservation au 02 41 81 89 93.

 


Vernissage de l’exposition
le samedi 15 avril à 16h30
à la Bibliothèque Annie Fratellini

La bibliothèque Annie Fratellini et l’Institut Confucius vous invitent à échanger avec Agnès Eymond autour de son exposition. Tout public, entrée libre.


Atelier d’illustration encre et poésie
le jeudi 20 avril de 10h à 12h
à l’Institut Confucius

Pendant cet atelier, laissez-vous inspirer par la poésie et créer des images à travers la technique de l’encre de chine. Agnès Eymond est illustratrice et vous accompagnera à travers des jeux d’expression et de création au pinceau.

Tout public, enfants, adultes, à partir de 7 ans
Tarif : 10€ (8€ adhérents)
Réservation : 02 41 95 53 52 / bienvenue@confucius-angers.eu

Impressions chinoises

En partenariat avec les éditions HongFei, la bibliothèque Annie Fratellini vous propose de découvrir la représentation d’un monde chinois, imprégné d’une certaine philosophie de vie, vue à hauteur d’enfants, du1 avril 2023 au 7 juin 2023.

Découvrez l’univers graphique chinois des éditions Hong Fei à traverse une sélection d’albums illustrés et les portraits de trois auteurs illustrateurs-chinois : Yu Liqiong, Zhu Chenliang, et Huang Li.

 

Les origines de l’art en Chine (partie 2)

Une conférence de Christophe COMENTALE

Le jeudi 13 avril 2023
À 18h30
À l’Institut Municipal
9 rue du Musée, 49100 Angers
Entrée gratuite

Les origines de l’art moderne et contemporain en Chine, du 19e au 21e siècle (partie 2)
Une longue histoire du raffinement

L’Ouest souhaite comprendre l’Est et vice versa. Depuis des siècles, la diversité de ces deux régions du monde produit des images qui se succèdent entre continuité et ruptures.

PARTIE 2 : Cinq artistes, cinq axes de la grandeur de la peinture chinoise.

Avec l’entrée à l’OMC en 2001, le marché mondial change d’échelle et de valeurs : le prix d’une œuvre de Zhang Daqian dépasse celui d’une création de Picasso ! La création devient esthétique d’interprétation qui sait faire vibrer un sentiment puisant au génie de la civilisation. En focalisant ainsi le champ de son invention, cet art intensifie la qualité de son expression et, même l’avant-gardisme qui renvoie à une conception individualiste de la création, ne peut échapper à cette action d’un art de la diversité fédératrice laissant cependant toute sa puissance à chaque créateur.

Comme le prône Yang Ermin (1971, Hebei), depuis bientôt trois décennies, le lavis doit remplacer la peinture à l’huile : « la norme en art contemporain est celle du monde, c’est à l’aune de l’humain qu’elle s’est forgée. Au siècle dernier, des hommes comme Xu Beihong, Lin Fengmian, ont, après des séjours longs en France, préconisé qu’il fallait réformer la peinture chinoise au lavis, ce que reconnaissent les hommes d’aujourd’hui. Il leur a fallu s’intégrer dans une sorte de norme mondiale. L’un des points ignorés dans le domaine de la peinture moderne est que l’utilisation traditionnelle de la couleur dans la peinture au lavis est encore limitée à une conception ancienne dans laquelle il n’y a aucune place pour des couleurs intenses. Dès le siècle passé, les artistes chinois ont lutté pour changer ce statut en voulant redonner un certain impact à la couleur plutôt qu’à l’encre. Lin Fengmian a su trouver le juste milieu entre l’encre sombre et la couleur forte. Ce type d’approche n’a pas fait école, cependant, une nouvelle forme de peinture à l’encre devient de plus en plus présente. Dans la Chine d’aujourd’hui, la peinture qui sollicite le lavis d’encre en binôme avec une couleur intense, forte est devenue plus présente, elle va être le principal courant de l’art chinois ». Nous sommes maintenant – dit-il encore – dans un monde de la couleur, pourquoi la peinture au lavis devrait-elle se limiter à l’utilisation de l’encre ? Est-ce lié à son seul nom de lavis d’encre ? Chers collègues, si vous vous livrez à des essais sur du papier de riz, ajoutez davantage de couleur à vos œuvres ! Vous obtiendrez ainsi de merveilleux effets ! ».


Christophe COMENTALE est docteur en histoire de l’art et sinologue, conservateur au musée de l’Homme et chargé de cours de civilisation chinoise à l’École nationale supérieure des arts décoratifs.

Auteur des Images porte-bonheur en Chine (2004), Gays et lesbiennes en Chine (2005), Portraits de créateurs chinois (2009), Cent ans d’art chinois (2010), Le Livre des livres d’art (2013), L’Acupuncteur qui l’emportait sur les chiens (2014).

Christophe COMENTALE a été commissaire de plusieurs expositions, notamment celle de Taipei en 2007 intitulée Le livre d’artiste, de Matisse à l’art contemporain.

Les origines de l’art en Chine

Une conférence de Christophe COMENTALE

Le lundi 3 avril 2023
De 14h30 à 16h
À l’Université de Nantes
Amphi 9, faculté de Médecine
1 rue Gaston Veil à Nantes

Conférence réservée aux adhérents de l’Université Permanente de Nantes.

Les origines de l’art moderne et contemporain en Chine, du 19e au 21e siècle
Une longue histoire du raffinement

La diversité Est-Ouest produit des signes qui se succèdent entre continuité et ruptures. Des influences multiples de l’archéologie à l’art sont nés des thèmes fondamentaux : signes, personnages, animaux, paysages, transcrits sur jade, pierre, soie, bois, toile, papier. L’encre et le pigment fixent les connaissances et une esthétique d’où naît une modernité unique. Ainsi, en 1850, le peintre et calligraphe REN Xiong 任熊 se représente en pied, la modernité est là, singulier et face au monde. XU Beihong 徐悲鸿 crée avec le lavis et la peinture à l’huile. Mais, en 2001 Yang Ermin 杨佴旻 explique dans son Traité de l’élégance que dans la Chine d’aujourd’hui, la peinture au lavis d’encre en couleur est le principal courant de l’art chinois. Enfin, en ce 21e siècle, l’art numérique n’est pas absent non plus des nouvelles pratiques artistiques… (ChC)


Christophe COMENTALE est docteur en histoire de l’art et sinologue, conservateur au musée de l’Homme et chargé de cours de civilisation chinoise à l’École nationale supérieure des arts décoratifs.

Auteur des Images porte-bonheur en Chine (2004), Gays et lesbiennes en Chine (2005), Portraits de créateurs chinois (2009), Cent ans d’art chinois (2010), Le Livre des livres d’art (2013), L’Acupuncteur qui l’emportait sur les chiens (2014).

Christophe COMENTALE a été commissaire de plusieurs expositions, notamment celle de Taipei en 2007 intitulée Le livre d’artiste, de Matisse à l’art contemporain.

Les origines de l’art en Chine (partie 1)

Une conférence de Christophe COMENTALE

Le jeudi 30 mars
À 18h30
À l’Institut Municipal
9 rue du Musée, 49100 Angers
Entrée gratuite

Les origines de l’art moderne et contemporain en Chine, du 19e au 21e siècle (partie 1)
Une longue histoire du raffinement

L’Ouest souhaite comprendre l’Est et vice versa. Depuis des siècles, la diversité de ces deux régions du monde produit des images qui se succèdent entre continuité et ruptures.

PARTIE 1 : La formation d’une modernité unique

Ainsi, l’ignorance des mythes fondateurs est une cause de mystère mais disant d’emblée qu’il n’y a pas de modèle unique du Beau. Ce mystère source d’incompréhension est-il effacé grâce à la science et à ses progrès pour la connaissance du passé et de son histoire, de ses ressources diverses ?  Il permet aux artistes de s’approprier toutes ces formes pour les faire siennes, le personnage, les animaux, les paysages. Ils sont le reflet de la pyramide sociale et d’une esthétique qui se sont développées selon différents critères. Une variété large de supports a permis de consigner les images les plus diverses : jade, pierre, soie, bois, toile, papier. Quant aux ingrédients, très tôt, l’encre s’est avérées une magnifique et unique invention pour fixer les connaissances et donner déjà des gammes chromatiques complètes du blanc laiteux au noir, pour des sujets concrets ou plongés dans une abstraction totale. La couleur est fixée par le pigment employé alors en lavis, et, depuis lors, les ressources de l’art chinois puisent autant à la monochromie qu’à une polychromie intense ou contrôlée.

 


Christophe COMENTALE est docteur en histoire de l’art et sinologue, conservateur au musée de l’Homme et chargé de cours de civilisation chinoise à l’École nationale supérieure des arts décoratifs.

Auteur des Images porte-bonheur en Chine (2004), Gays et lesbiennes en Chine (2005), Portraits de créateurs chinois (2009), Cent ans d’art chinois (2010), Le Livre des livres d’art (2013), L’Acupuncteur qui l’emportait sur les chiens (2014).

Christophe COMENTALE a été commissaire de plusieurs expositions, notamment celle de Taipei en 2007 intitulée Le livre d’artiste, de Matisse à l’art contemporain.