La Chine en Afrique : évolutions et réalités

Cette conférence est une introduction pluridisciplinaire aux relations entre la Chine et l’Afrique. Appréhendées d’un point de vue historique, économique, géographique et géopolitique, ces relations sont abordées via quatre principaux temps qui permettent d’évaluer la montée en puissance de la Chine dans le monde et en Afrique spécifiquement. Des études de cas mettent par ailleurs en exergue les principaux enjeux géopolitiques entre Pékin et les 54 États africains, ainsi que les principaux secteurs et modalités d’interventions chinois sur le continent africain.

test

Titulaire d’un doctorat en géographie-géopolitique, Xavier Aurégan est chercheur indépendant affilié au Centre de recherches et d’analyses géopolitiques (CRAG) de l’Institut français de géopolitique (IFG-Paris 8) et associé au Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG) de l’université Laval (Québec, Canada). Depuis 2007, ses recherches portent sur les présences chinoises en Afrique de l’Ouest. Il a récemment publié un ouvrage consacré aux relations entre la Chine et la Côte d’Ivoire.

La voie des saveurs

La cuisine chinoise, quintessence d’une civilisation

« À plus de 70 ans, mon père partait, de bonne heure, canne en main, d’un pas décidé, prendre le train pour aller savourer, à soixante kilomètres de Shanghai, son petit déjeuner préféré, un bol de nouilles aozao… » se souvient Zheng Lunian, amateur de bonne chère, comme son père, véritable meishijia, un « fou de nourriture ».

Connaissons-nous vraiment les fondamentaux de la cuisine chinoise, quintessence d’une civilisation et d’un art de vivre multimillénaires, qui n’a rien à voir avec les restaurants dits « chinois » au coin de nos rues ? Les Français mis à part, existe-t-il un autre peuple aussi entiché du fait de manger et qui lui voue un culte quasi-aveugle, multipliant repas, banquets et autres « petites collations » ? Une passion dévorante issue d’une histoire difficile, au cours de laquelle manger a longtemps représenté le « Ciel du peuple ». Avec le fulgurant développement économique du pays du Milieu, les restaurants prolifèrent comme le goût pour les cuisines et recettes d’hier et aujourd’hui, en Chine… et dans le monde entier !

photoBonheurBouche-3

Zheng Lunian a savouré dans son enfance les derniers feux de la haute gastronomie de Shanghai la Belle, l’un des sommets de la cuisine chinoise. Le bonheur de la bouche nous fait vivre et comprendre de l’intérieur la cuisine faite « avec le cœur », de l’art de trancher et cuire aux miracles du tofu et autres merveilles culinaires et diététiques. Promenade gourmande, tour de Chine inspiré des écoles culinaires régionales, Le bonheur de la bouche propose aussi une série de recettes « comme à la maison » et des idées de mariage de plats chinois et de vins français…

Né à Shanghai en 1946, Zheng Lunian, vit entre la Chine et la France et a écrit Le bonheur de la bouche (2017). Essayiste, consultant, conférencier, et fou amoureux de la culture française, il a déjà publié une autobiographie Le Petit Miroir. De Shanghai à Paris : un destin chinois (2009) et Chine-Occident : le grand malentendu du XXIe siècle (avec D. Haber, 2012).

Au pays des Dragons Noirs, à la découverte des thés wulong du Fujian

Comme le vin, le thé a ses grands crus, ses terroirs et ses savoir-faire.

Au travers d’un diaporama qui vous entrainera dans le Midi de la Chine, à Anxi, Katrin Rougeventre vous dévoile les secrets de fabrication du Tieguanyin, l’un des thés bleu-vert les plus plus emblématiques de Chine.

La région de Anxi, célèbre pour son thé et l’architecture insolite des peuples Hakka, se situe au cœur du Fujian. Cette province méridionale, véritable amphithéâtre ouvert sur la mer, incarne aux yeux du monde le thé de Chine. Sans doute parce que des nombreux ports du Fujian partirent, il y a plusieurs siècles, les premières caisses de «tay», une petite plante qui allait conquérir la planète pour devenir la boisson la plus consommée après l’eau : le thé !

Anxi1

Interprète-traductrice de chinois, diplômée de l’Institut des Langues Orientales, Katrin Rougeventre se consacre depuis de longues années au mandarin, au pays du Milieu et à ses dix mille thés. Auteur d’un mémoire sur l’agronomie théière en 1985 et de l’Empire du thé, un guide des thés chinois, elle collabore depuis plus de 30 ans avec de grandes enseignes de thé et effectue de nombreux séjours en Asie, arpentant les jardins de thé, plusieurs fois par an, à la rencontre de planteurs et de façonniers de thés nouveaux.

Amandine et Florine : Retour sur le séjour linguistique estival à l’Université Ludong de Yantai

L’Institut Confucius a organisé, en collaboration avec l’Université Ludong de Yantai et le Hanban, un stage d’été linguistique de deux semaines à destination des apprenants de chinois. Du 9 au 22 juillet 2017, Wang Nuan, directrice chinoise de l’Institut Confucius, a accompagné 17 jeunes de la région Pays de la Loire dans leur découverte de la langue et de la culture chinoises.

Parmi eux, Amandine et Florine, qui partaient pour la première fois en Chine. Retour en images sur leurs expériences !

L’arrivée à l’Université Ludong

Florine : Un vrai dépaysement. Tout d’abord parce que ce fut la première fois qu’on y mettait les pieds, que le climat est tropical et donc très différent de chez nous, mais aussi parce qu’en Chine, tout est démesuré comparé à chez nous, que ce soit les infrastructures, les routes, les villes, la population, la nourriture même ! Un exemple tout bête mais qui m’a vraiment marquée : la taille du campus de Ludong et son nombre d’étudiants, 30 000 en tout ! C’est en fait une « énorme ville » dans une ville.

1

Amandine : Avec Florine nous ne nous attendions pas à découvrir une université aussi grande ! Pour tout vous dire, nous nous sommes perdues en cherchant simplement à sortir en ville… Le campus est vraiment très sympa. Il y a plein de boutiques, un petit marché de fruits, une bibliothèque ou encore un temple duquel on peut admirer Yantai.

20170715_080833IMG_6672

Les cours de chinois et autres activités culturelles

Florine : Nous avions 4 heures de cours tous les matins, assez denses, avec beaucoup de vocabulaire et des devoirs à faire à l’oral et à l’écrit. L’université nous a donné des manuels, je pense qu’ils me resserviront pour l’année en cours. S’agissant des activités culturelles, nous avons pu découvrir le papier découpé chinois, la peinture à l’encre de chine, le Kung Fu ou encore le Taï-chi-chuan. Nous sommes partis un week-end sur les traces de Confucius, nous avons visité son mausolée, le temple Confucius, et nous avons été au Mont Tai.

4

Amandine : Nous n’avons pas beaucoup visité la ville de Yantai. Cependant, ce que l’on a pu y voir nous a vraiment plu ! Nous avons pu découvrir le front de mer avec ses buildings ainsi qu’un magnifique jardin et manger dans un restaurant typique ! Nous avons également visité la plus grande cave de Chine se situant à Yantai, c’était vraiment très intéressant ! Notre coup de cœur : le « mini » temple du ciel de Yantaï situé près de l’université avec une vue imprenable sur la ville.

DSCN6609IMG_6719

Les rencontres et échanges linguistiques

Florine : Ce stage nous a permis d’être en totale immersion dans le pays et nous avons donc eu l’occasion de parler chinois. On faisait au mieux pour se débrouiller et on se faisait toujours comprendre. On pratiquait la langue lors des repas avec les cuisiniers, avec les professeurs en cours, mais aussi lors de rencontres que nous avons eu avec des étudiants chinois qui apprennent le français. J’ai d’ailleurs gardé contact avec une étudiante de Ludong. Je sors de ce stage enrichissant avec de très bons souvenirs et avec des bases solides pour la suite de mes études.

20170714_0958552

Une petite anecdote pour finir ?

Amandine : Sur le chemin du restaurant, nous avons croisé un vieil homme qui cherchait dans les arbres avec une perche. Avec quelques mots de chinois nous lui avons demandé ce qu’il faisait et il nous a expliqué qu’il cherchait des bêtes qu’il allait faire griller et manger. Ce petit échange fut vraiment très sympa !

3

L’expression du subtil. Ouverture à la poésie chinoise.

Le Dao, le Qi, et toutes ces sortes de choses dont il est question dès qu’on s’approche d’un art chinois corporel calligraphique, culinaire, etc. comment le décrire ? Comment l’écrire ?

C’est là justement l’un des buts que ce sont assignés les poètes chinois. Comme l’explique J-F Billeter : « les poésies chinoises classiques n’expriment pas, comme on l’a souvent cru, « d’inconsistantes rêveries » mais des moments ou des évènements dont le poète a fait l’expérience et qu’il a su rendre indéfiniment accessible dans leur fraîcheur première ». La poésie est là pour exprimer avec des signes ce que le corps ressent sans avoir de mots pour le dire.

Au cours de cette conférence en images, Cyrille Javary nous montrera, à partir d’exemples simples, quelques unes des vastes harmoniques auxquelles convie la poésie chinoise, et qu’écrête toute forme de traduction en terminant par l’explication détaillée de la richesse allusive d’un seul vers d’un poème chinois de Wang Wei (701-761).

Image2

Sinologue, écrivain, conférencier et consultant en culture chinoise ancienne et moderne, Cyrille J-D Javary s’est rendu 68 fois en Chine. Il a publié une quinzaine d’ouvrages sur différents aspects de la culture chinoise, notamment une traduction du livre fondateur du mode de penser chinois Yi Jing, le Livre des Changements (Albin Michel 2002) qui a considérablement renouvelé le regard sur cet ancien Classique. Pour mieux faire connaître ce grand livre du Yin et du Yang, il a fondé en 1985 le Centre DJOHI : « association pour l’étude et l’usage du Yi Jing » qu’il dirige toujours et qui a organisé, en juin 2014 à Paris, le premier colloque international consacré au Yi Jing.

Concert du groupe chinois Chui Wan

Après un premier concert organisé au Joker’s Pub à Angers en avril 2016, l’Institut Confucius invite pour la seconde fois le groupe de rock psychédélique Chui Wan pour un concert  le jeudi 21 septembre 2017 après-midi, à l’occasion du Campus Day organisé par l’Université d’Angers (campus Belle-Beille).

Chui wan

Une jeune femme et trois jeunes hommes. Un guitariste, un multi-instrumentiste, une bassiste et un batteur. Il n’en fallait pas moins pour former le groupe. Originaires des 4 points cardinaux de Chine, ils habitent à Pékin, et cela fait sept ans qu’on peut y entendre leur son puisé dans la philosophie ancestrale du philosophe taoïste Zhuangzi.

Portes ouvertes de l’Institut Confucius le mercredi 13 septembre 2017

Le mercredi 13 septembre 2017, l’Institut Confucius ouvre ses portes de 14h à 18h pour accueillir tous les curieux de la Chine et présenter les offres de cours ainsi que les multiples activités culturelles.

 _MGL5260_MGL5485

L’occasion de venir se renseigner, s’inscrire et profiter des diverses animations proposées par l’équipe de l’Institut Confucius.

 _MGL5527Calligraphie Newsletter  _MGL5355_MGL5416

Des cours d’initiation au chinois, à la calligraphie, à la peinture, au taichi ; des ateliers de mahjong, de papier plié, de papier découpé, de nœuds chinois et bien d’autres surprises sont au programme tout l’après-midi !

L’Institut Confucius participe aux Accroche-Coeurs : DJ Set de Mickey Zhang

Le samedi 9 septembre 2017, à partir de 23h45, l’Institut Confucius en partenariat avec la Ville d’Angers, accueille le DJ chinois Mickey Zhang, dans le cadre du festival des Accroche-Cœurs pour un set de 2 heures place Kennedy à Angers.

Mickey Zhang est perçu comme l’ambassadeur d’une scène techno chinoise en plein essor. Compositeur-producteur, DJ, organisateur de soirées, il contribue au développement de la musique électronique dans toute l’Asie. Mickey est le premier DJ chinois à avoir joué au club Tresor de Berlin, au festival ADE d’Amsterdam, ou au Midem de Cannes.

_MG_3500_MG_3409

Issu d’une famille de musiciens, Mickey a étudié à l’académie de danse de Pékin dès ses 11 ans. Il accompagne régulièrement son frère, membre fondateur de WHAI, pour apporter une touche d’électronique aux sonorités du groupe rock émergent.

Influencé par le frenchy Laurent Garnier avec qui il partage ses platines dans la capitale chinoise, Mickey Zhang transporte le public à chaque set et compte bien transformer le centre-ville d’Angers en dancefloor géant.